Street art - Canal de l'Ourcq
20 juin 2018En un an, il y a un thème que je n'avais pas encore partagé : le street-art ! A Paris, il y a pourtant de nombreux évènements tout au long de l'année. Une oeuvre de street-art peut être éphémère comme elle peut rester des années. On peut donc rater des fresques, si on ne va pas les voir dans le mois suivant sa réalisation. De plus, ce n'est pas chose facile de reconnaître les auteurs de ces fresques. Il faut de longues recherches pour y arriver, ou participer activement à tout les évènements malheureusement trop peu médiatisés.
Le week-end dernier, j'ai donc décidé d'aller le long du Canal de l'Ourcq pour aller voir les oeuvres faites lors du Festival "Ourcq Living Colors" qui avait eu lieu il y a une semaine. Cette année c'était la 13ème édition, où une quinzaine d'artistes étaient invités pour réaliser des oeuvres durant le week-end.
Petit détour par la rue Henri Noguères dont les murs sont dédiés aux street-artistes. Les oeuvres changent très souvent.
Un portrait fait par Akhine, artiste figuratif.
Fresque remplacé lors de l'édition de 2019 par une pin-up de Vinie.
Des oeuvres sont réalisées à plusieurs. Ici, la partie de gauche est réalisée par Kan. Un spécialiste du pointillisme qui donne des illusions d'optique (regardez bien et vous verrez un poisson, plus précisément une murène). Au centre, Sane Two réalise un masque portant la couronne de la statue de la Liberté. A droite, une femme à la chevelure multicolore par Nuxuno Xän.
Fresque remplacée lors de l'édition 2019 par un autre trio : Kaldea - Moh Awudu - Lask
Pensez à lever les yeux et regardez les immeubles d'en face, vous verrez un marin au regard mystérieux réalisé par Paris Sketch Culture
Cart'1 dessine surtout des personnages en noir et blanc. Ici, ils sortent d'un mur dont chacun détient une partie de la clé...
Dans le quartier, vous trouverez de nombreuses réalisations de Da Cruz. Il y vit et il est à l'origine de ce festival. On reconnaît facilement ses oeuvres qui sont multicolores et rappellent des masques pré-colombiens.
Ici trois artistes se sont réunis. L'éléphant est de Louis Masai (un passionné de la faune et la flore). Breeze Yoko a peint la femme. Et le panda est de Doudou style (toutes les oeuvres de cette artiste sont composées d'un panda). Ils sont au-dessus de maisons collées les unes aux autres qui ne les inspirent guère...
Fresque remplacée lors de l'édition 2019 par une oeuvre de M53
Un peu à l'écart du canal de l'Ourcq, 30 rue des Ardennes, une frise de 4 fresques nous attend dans un petit jardin malheureusement fermé. D'abord, un robot qui nous regarde avec beaucoup d'insistance par Batsh.
Ensuite un artiste chilien, Esteban Mantala, a représenté des divinités chiliennes. Faut-il encore les connaître. S'ensuit un autre artiste chilien, Pititore qui adresse un message en faveur des femmes qui luttent.
Pour finir, un artiste chinois, Fan Sack, a peint un extra-terrestre avec un oeil qui nous observe...
Juste derrière cette frise, 32 rue de Thionville deux artistes ont peint une arcade. Il s'agit principalement d'Hazul, un artiste portugais très présent à Paris. On reconnaît plusieurs caractéristiques qui lui sont propres : usage des mêmes couleurs (bleu, blanc, jaune, noire, rouge, beige), un diamant blanc allongé, des formes géométriques, la présence d'oiseaux ou poissons et dès fois une femme sans visage.
Au milieu de l'arcade, il y a une porte où l'on retrouve un personnage de Cart 1. Vous retrouverez les traits des personnages vus plus haut.
Lors de l'édition 2019, sur une autre arcade un hommage à Joséphine Baker a été rendu par FKDL
En continuant dans la rue de Thionville, après avoir passé le pont cette fresque réalisé par Doudou style et Cart1
En 2019, le festival a réinvestit la rue Germaine Taillefer avec de nombreuses fresques réalisées.
On commence par cette grande fresque réalisée en 2016 par Da Cruz
Puis cette oeuvre de Batsh (disparue pour cause de mur cassé)
Celle de Xän
Celle de Pec Stef, où on retrouve ces oiseaux dodus aux gros becs oranges
Celle d'Hazul
Celle de MASAI
Celle de Nikodem
Celle de Sitou Matt
ou celle de SKIO
Au bout de la rue, un beau paon de Da Cruz et SKIO
Je ne m'étais jamais baladée le long du canal de l'Ourcq et c'était bien agréable.
D'autres photos de street-art ? C'est par ici
Article mis à jour, le 17 juillet 2020.