Albi (Tarn)

Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas échappée de Paris. Grâce à de la famille, j'ai pu aller dans le Tarn. La météo était très grise, mais j'ai quand même été à la découverte d'Albi. Surnommée la "ville rouge" du fait de la couleur des briques de sa cathédrale et de son centre historique et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.

C'est un hôtel particulier construit au XVIème siècle de style Renaissance. On y trouve une cour surmontée d'une galerie-loggia à l'italienne, et les bustes de François Ier et de sa première épouse Eléonore d'Autriche.

C'est une église qui reflète l'évolution des modes de construction mêlant l'art roman languedocien et l'architecture gothique.

Elle est construite sur un piton rocheux qui domine le Tarn. Deux siècles auront été nécessaires pour son édification de 1282 à 1480. Elle surprend par le contraste entre sa façade extérieure à l'allure militaire et la richesse picturale et sculpturale de l'intérieur.

Les fresques de la voûte (1509-1512), riches en couleurs et aux dimensions exceptionnelles (97m. de long sur 28m. de large) forment l'ensemble de la peinture renaissance italienne le plus vaste et le plus ancien de France. Ce bleu profond qui tapisse les voûtes au-dessus du chœur est ce fameux "bleu de France" qu'on dit aussi "bleu-roi".

C'est un ancien palais épiscopal. Construit durant le XIIIème siècle, son chantier aura duré une cinquantaine d'années. Ce fut d'abord une résidence de prestige, puis une forteresse. Depuis 1924, il abrite le musée Toulouse-Lautrec consacré au peintre natif d'Albi.

Son jardin à la française donne un beau point de vue sur le Tarn et la rive droite d'Albi.

Le blason de la ville est constitué d'un mur crénelé à deux portes symbolisant la ville fortifiée. Un mur soutenant en son milieu la crosse épiscopale accostée de la lune (décroissante) et du soleil, tous deux, éléments des armoiries des Comtes de Toulouse puis du Languedoc. Et d'un léopard placé sur ce mur, symbole de la force.