Un week-end à Orléans
04 août 2021En Février, je m'étais échappée le temps d'un petit week-end à Orléans. C'était l'hiver, mais j'avais une météo printanière parfaite pour flâner dans les rues et sur les bords de Loire.
Dès mon arrivée, je suis allée visiter la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans de style gothique classée aux monuments historiques en 1862. Ses deux tours sont hautes de 88m, elle fait 140m de long et 53m de large. Des vitraux du XIXème siècle raconte la vie de Jeanne d'Arc. Dans le choeur les médaillons des stalles représentent des scènes de la vie du Christ.
En sortant de la cathédrale, une calèche...
J'avais hâte de découvrir les bords de la Loire. On sortait d'une période très pluvieuse, à certains endroits ça se voyait que la Loire était un peu haute.
Ensuite, je suis allée dans le centre historique. J'ai d'abord rencontré l'impressionnante collégiale Saint-Aignan classée monument historique en 1910.
Quelques mètres plus loin, je vois la tour blanche. Une ancienne tour défensive transformée au XVème siècle en habitation. Elle abrite le service archéologique de la ville.
Juste derrière, une belle cheminée (d'ancienne usine ?). Ce bâtiment est aujourd'hui un restaurant universitaire.
Un peu plus loin, la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier de style roman, classée monument historique en 1925. Désacralisée en 1958, elle sert de lieu d'exposition ou de concert depuis 1976.
Avant de rentrer à l'hôtel, des petites rues pavées avec des maisons à colombages.
Le lendemain, je voulais aller au parc floral de la Source, mais il était trop loin. Je me suis contentée du petit Jardin des Plantes. Rien à voir avec le Jardin des Plantes de Paris, mais c'était agréable.
Pour y aller, je suis passée par la place du Martroi, où trône une statue équestre de Jeanne d'Arc entourée de bâtiments commerciaux et banquiers du XIXème siècle. Et, j'ai emprunté la rue royale et ses arcades.
Au sol, cette plaque, où on lit "Orléans, Aurelianis (nom donné par la gens Aurelia), Cenabum (nom donné par la tribu des Camutes)".
Ensuite, j'ai traversé la Loire.
De retour du jardin des Plantes, je suis restée sur les bords de Loire. Il y avait beaucoup d'activités sur la Loire, dont une que je ne connaissais pas du tout. Qui apparemment consiste à avoir le haut du corps en appui sur un flotteur que l'on tient avec ses mains et d'avancer avec des battements de jambes.
Avant de retourner dans le centre historique, j'ai pu admirer cette maison de style Art Nouveau : maison Morlon construite en 1906 par le maçon Philippe Morlon qui s'inspira de plans d'Hector Guimard. Façade, toit-terrasse et des éléments intérieurs sont inscrits aux monuments historiques en 1994.
Retour dans le centre historique et ses maisons à colombages.
De loin, je vois un gros cylindre blanc. Un château d'eau ? Ah non, pas du tout c'est un temple protestant.
Juste en face, une belle statue de Jean Calvin. Puis, on s'introduit dans une petite venelle qui nous fait oublier que nous sommes au XXIème siècle.
Avant de retourner au monde contemporain, je vois le beffroi de l'hôtel des Créneaux qui fut l'hôtel de ville, le siège du tribunal, le musée des Beaux-Arts et aujourd'hui l'annexe du conservatoire de musique.
Je ne pouvais pas aller à Orléans, sans passer devant la maison Jeanne d'Arc. Maison de style médiévale reconstituée en 1965. Cette maison était le domicile de Jacques Boucher trésorier du duc d'Orléans qui hébergea Jeanne d'Arc en Mai 1429.
De la rue Jeanne d'Arc, une belle perspective sur la cathédrale.
Avant de prendre le train, je me suis arrêtée à l'hôtel Groslot. En raison de la situation sanitaire je n'ai pas pu le visiter. Mais, j'ai pris le temps d'observer les détails de sa façade.
C'est un hôtel particulier du XVIème siècle. Il fut hôtel particulier qui accueilli François II et Charles IX, puis il fut hôtel de ville et aujourd'hui on y célèbre les mariages.
Ce fut un agréable week-end. J'y retournerai pour aller au parc floral et visiter les monuments qui étaient fermés.