Lors des dernières journées du patrimoine, j'avais commencé mes visites par le Palais Bourbon qui abrite l'Assemblée nationale. J'avais réservé une entrée à un horaire précis. L'entrée se faisait par la rue de l'Université, façade moins connue que celle côté quai d'Orsay. On nous donnait un petit livret en papier qui nous expliquait le contenu des pièces visitées.

Assemblée nationale, 126 rue de l'Université
Assemblée nationale, 126 rue de l'Université

Assemblée nationale, 126 rue de l'Université

A la Révolution, le Palais Bourbon et l'Hôtel de Lassay sont confisqués en tant que biens d'émigrés et réquisitionnés par la République. Affecté au Conseil des Cinq-Cents en 1795, le Palais Bourbon s'est vu doté d'une salle de séance en forme d'hémicycle. Au moment de la Restauration, le palais revient aux princes de Condé, descendants de la duchesse de Bourbon. Ceux-ci le louent puis le vendent à la Chambre des députés qui décide de le restaurer complètement. C'est dans les années 1830, à l'époque de la Monarchie de Juillet, que l'architecte Jules de Joly (1788-1865) donne sa configuration actuelle de l'Assemblée nationale.

La visite commençait dans un jardin. Les jours de séance, lorsque le temps le permet, journalistes et députés peuvent s'entretenir dans ce jardin baptisé "Jardin des Quatre-colonnes". C'est le seul vestige des jardins à la française, témoins du palais construit en 1722 par la duchesse Louise-Françoise de Bourbon. On y trouve la statue de Montesquieu. Avant de rentrer dans le palais, on comprend pourquoi le jardin porte le nom de "quatre-colonnes".

Assemblée nationale, jardin des Quatre-colonnes
Assemblée nationale, jardin des Quatre-colonnes
Assemblée nationale, jardin des Quatre-colonnes

Assemblée nationale, jardin des Quatre-colonnes

On entre dans le salon des Quatre-colonnes, où les journalistes interviewent les députés les jours de séance. Je n'ai pas pu prendre une photo d'ensemble car il y avait trop de monde. Mais, je me suis attardée sur plusieurs détails : un monument dédié aux victimes de la guerre de 1914-1918, une statue représentant la République avec les noms des députés et fonctionnaires morts pendant le Seconde Guerre mondiale, un beau lustre, une horloge et un baromètre en bois doré.

Assemblée nationale, salon des Quatre-colonnes
Assemblée nationale, salon des Quatre-colonnes
Assemblée nationale, salon des Quatre-colonnes
Assemblée nationale, salon des Quatre-colonnes
Assemblée nationale, salon des Quatre-colonnes

Assemblée nationale, salon des Quatre-colonnes

Ensuite, on arrive dans le salon Delacroix. C'est ici que se concertent les députés siégeant dans l'hémicycle à la gauche du Président. Les décors peints par Eugène Delacroix permettent de dire que ce salon est l'un des plus beaux de l'Assemblée Nationale. Au plafond sont représentées : la Justice, l'Industrie, la Guerre et l'Agriculture et sur les pilastres on voit les mers et fleuves de France personnifiés.

Le salon Delacroix est également appelé "Salon du Roi". Pendant la Monarchie de Juillet, certaines sessions parlementaires s'ouvrent en présence du roi Louis-Philippe II. Il siégeait sur un trône, aujourd'hui remplacé par un buste de Marianne.

Assemblée nationale, salon Delacroix
Assemblée nationale, salon Delacroix

Assemblée nationale, salon Delacroix

On continue dans le salon Casimir-Perier, salle que les ministres traversent pour se rendre dans la salle des séances. L'architecture de cette pièce fait référence aux grands édifices de la Grèce antique : colonnes cannelées aux chapiteaux corinthiens et plafond à caissons, voûté en berceau. Aux extrémités de la voûte se trouvent des bas-reliefs représentant des allégories de la loi, dont la loi vengeresse.

Un bas-relief en bronze fut créer pour célébrer le centenaire de la Révolution Française. Il représente la séance parlementaire du 23 Juin 1789.  Ce bas-relief est une oeuvre du sculpteur Aimé-Jules Dalou (1838-1902).

Assemblée nationale, salon Casimir-Perier
Assemblée nationale, salon Casimir-Perier
Assemblée nationale, salon Casimir-Perier
Assemblée nationale, salon Casimir-Perier

Assemblée nationale, salon Casimir-Perier

Le salon donne sur la Cour d'honneur. La différence de niveau entre l’avant cour et la cour est délimitée par une large rampe en fer à cheval. La sphère en granit de l’artiste américain Walter de Maria (1935-2013) évoquant la Déclaration des droits de l’homme a été installée en 1990.

Assemblée nationale, Cour d'honneur
Assemblée nationale, Cour d'honneur

Assemblée nationale, Cour d'honneur

On retourne dans le palais et on entre dans le salon Pujol. C'est l'un des trois salons qui bordent l'hémicycle. Les jours de séance, ces salons sont réservés aux députés et membres du Gouvernement. C'est ici que les députés d'un même groupe se concertent pour rédiger un amendement ou arrêter une position de vote. C'est également dans ces salons que se retrouvent, dans l'urgence, le rapporteur d'un texte et le ministre responsable, notamment pendant les suspensions de séance.

En raison de sa position par rapport à l'hémicycle, le salon Pujol est par tradition le lieu de rencontre des députés siégeant à la droite du Président. Il doit son nom au peintre qui réalisa la décoration des caissons du plafond peints en grisaille : Abel de Pujol (1785-1861), élève de David.

Assemblée nationale, salon Pujol
Assemblée nationale, salon Pujol
Assemblée nationale, salon Pujol
Assemblée nationale, salon Pujol

Assemblée nationale, salon Pujol

Ensuite, on arrive dans le salon des Mariannes. C'était autrefois le vestibule du Palais-Bourbon. Des bustes de Mariannes sont exposés dans des vitrines. De styles très différents, ils témoignent d'évolutions tant artistiques que politiques. Certaines ne sont d'ailleurs pas coiffées du bonnet phrygien mais d'une couronne végétale. Cette variante avait été mise en place sous la IIIe République par le Président Adolphe Thiers, pour éviter toute image trop révolutionnaire.

Assemblée nationale, salon des Mariannes
Assemblée nationale, salon des Mariannes
Assemblée nationale, salon des Mariannes
Assemblée nationale, salon des Mariannes

Assemblée nationale, salon des Mariannes

A la suite du salon des Mariannes, la grande bibliothèque de 42m de long et 10m de large. Les murs sont couverts de rayonnages de chêne clair de Hollande contenant 700 000 volumes et de nombreux ouvrages rares. La bibliothèque est réservée aux députés, à leurs collaborateurs et aux fonctionnaires de l'Assemblée nationale. Toutefois, les chercheurs peuvent aussi y accéder sur autorisation du Président de l'Assemblée. De nombreux documents datant de 1958 à 2017 (compte-rendus de débats, dossier législatifs, scrutins publics) sont numérisés et accessibles en ligne : portail internet de la bibliothèque.

Les plafonds ont été entièrement peints par Eugène Delacroix entre 1838 et 1847. Il lui a fallu 10 ans, parce qu'il devait démonter ses échafaudages entre chaque session parlementaire. Delacroix a peint 5 coupoles représentant : les Sciences, la Philosophie, la Législation, la Théologie et la Poésie. Aux 2 extrémités se trouvent un cul-de-four représentant la Paix et la Guerre.

Assemblée nationale, bibliothèque
Assemblée nationale, bibliothèque
Assemblée nationale, bibliothèque
Assemblée nationale, bibliothèque
Assemblée nationale, bibliothèque
Assemblée nationale, bibliothèque
Assemblée nationale, bibliothèque

Assemblée nationale, bibliothèque

Juste avant de rentrer dans l'hémicycle, on passe dans la salle des conférences. Au XIXe siècle, sous la Restauration, le Palais Bourbon est revenu aux princes de Condé (descendants de la duchesse de Bourbon). La salle des conférences correspond en partie à leur ancienne salle à manger. Elle est réservée aux parlementaires qui y font leur courrier et y trouvent leurs messages dans les cases du meuble appelé "piano".

Au plafond, une verrière éclaire un ensemble de peintures, réalisées par François-Joseph Heim (1787-1865). On voit également deux grands tableaux : une toile d'Ary Scheffer (1795-1858) représente le dévouement patriotique des bourgeois de Calais et une toile de Vincent un évènement de la journée des barricades.

Assemblée nationale, salle des Conférences
Assemblée nationale, salle des Conférences
Assemblée nationale, salle des Conférences

Assemblée nationale, salle des Conférences

tableau d'Ary Scheffer

tableau d'Ary Scheffer

François-André Vincent (1746-1816) Le président Molé, saisi par les factieux, au temps de la Fronde

François-André Vincent (1746-1816) Le président Molé, saisi par les factieux, au temps de la Fronde

Nous voilà dans la salle des Séances, où siègent les députés. La visite se faisait par le bas de la salle. Ce n'était pas facile d'en faire un tour visuel à 360°.

Le public est installé dans les tribunes situées dans les galeries en hauteur. En début de législature, les sièges sont répartis entre les différents partis politiques. Chaque député se voit alors attribuer un siège selon son appartenance politique. Les deux premiers rangs des travées centrales accueillent les membres du Gouvernement et leurs collaborateurs, d'où l'inscription "banc des ministres". Juste à gauche se trouvent les sièges des présidents et des rapporteurs des commissions. Si les députés sont parfois peu nombreux en séance, c'est parce qu'ils s'impliquent dans le travail des commissions. Moins médiatisé que le débat en séance, ce travail est une étape essentielle dans l'élaboration d'une loi. L'assiduité des députés en commission est d'ailleurs contrôlée.

Assemblée nationale, salle des Séances
Assemblée nationale, salle des Séances
Assemblée nationale, salle des Séances
Assemblée nationale, salle des Séances

Assemblée nationale, salle des Séances

Au-dessus de la tribune de l'orateur se trouve le perchoir, c'est-à-dire le bureau du Président de l'Assemblée nationale. Il conduit les débats, applique les règles de procédure et veille à ce que chacun respecte son temps de parole.

On ne peut que s'attarder devant le bas-relief en marbre de la tribune de l'orateur qui représente l'Histoire et la Renommée. L'auteur François-Frédéric Lemot (1772-1827) a représenté la Renommée qui embouche une longue trompette pour publier les lois que l'Histoire burine sur une tablette afin de les transmettre à la postérité. Le centre est orné d'une tête bicéphale de Janus. La divinité, symbole de l'expérience du passé et de la prévoyance de l'avenir, veille sur les décisions des législateurs.

Le Palais Bourbon
Le Palais Bourbon

Lorsque les députés examinent un texte de loi, ils débattent sur chacun des amendements puis des articles. Ils passent ensuite au vote, le plus souvent à main levée ou par "assis ou debout" en cas d'incertitude. En général, le vote sur l'ensemble du texte donne lieu à un scrutin public ordinaire. Les députés se servent alors d'un petit boitier électronique, placé sur leur pupitre, avec trois choix : pour, contre, abstention.

Le Palais Bourbon

Venant de l'Hôtel de Lassay (résidence du Président de l'Assemblée), le Président traverse la salle des Pas-Perdus pour se rendre dans la salle des Séances. Son entrée se fait selon un cérémonial toujours en vigueur : entouré d'une double haie d'honneur de gardes républicains qui l'accueillent au son des tambours. Je n'ai pas pu prendre l'ensemble de cette salle. Mais, je me suis attardée sur plusieurs détails. Tout d'abord, le très beau plafond peint par Horace Vernet (1789-1863). Au centre, se dresse la figure allégorique de la paix tenant une branche d'olivier. Ensuite, sur le lustre en bronze ainsi que 2 sculptures et enfin dans une vitrine l'original du projet de loi de l'abolition de la peine de mort.

Assemblée nationale, salle des Pas-Perdus
Assemblée nationale, salle des Pas-Perdus
Assemblée nationale, salle des Pas-Perdus
Assemblée nationale, salle des Pas-Perdus
Assemblée nationale, salle des Pas-Perdus

Assemblée nationale, salle des Pas-Perdus

Cette rotonde est l'un des lieux de passage les plus empruntés du Palais. En montant les escaliers, les journalistes accèdent à la tribune de la presse et à leurs salles de travail. L'ascenseur date de la fin du XIXe siècle. Il a été restauré à l'identique et remis en service en 2014.

Assemblée nationale, la grande rotonde

Assemblée nationale, la grande rotonde

La galerie des fêtes réunit le Palais Bourbon et l'Hôtel de Lassay. Cette grande salle, aménagée en 1845, a été conçue dans un style inspiré de la Renaissance. L'alternance de grandes ouvertures cintrées et de pilastres rappelle la Galerie des Glaces du château de Versailles. On voit un très beau plafond à caissons, avec des peintures allégoriques de François-Joseph Heim (1787-1865). La galerie des fêtes donne sur le jardin.

Hôtel de Lassay, galerie des fêtes
Hôtel de Lassay, galerie des fêtes
Hôtel de Lassay, galerie des fêtes
Hôtel de Lassay, galerie des fêtes
Hôtel de Lassay, galerie des fêtes
Hôtel de Lassay, galerie des fêtes

Hôtel de Lassay, galerie des fêtes

Sur la gauche, en parallèle de la galerie des fêtes, se trouve la galerie des tapisseries. Aménagée en 1860, elle abritait à l'origine la collection de peinture du duc de Morny. La collection fut dispersée à sa mort et fut remplacée par un ensemble unique de 9 tapisseries. Datant des années 1780, elles ont été tissées par les Manufactures des Gobelins et de Beauvais.

Hôtel de Lassay, galerie des tapisseries : L'escarpolette, La sculpture, La Moisson, La Ferme
Hôtel de Lassay, galerie des tapisseries : L'escarpolette, La sculpture, La Moisson, La Ferme
Hôtel de Lassay, galerie des tapisseries : L'escarpolette, La sculpture, La Moisson, La Ferme
Hôtel de Lassay, galerie des tapisseries : L'escarpolette, La sculpture, La Moisson, La Ferme

Hôtel de Lassay, galerie des tapisseries : L'escarpolette, La sculpture, La Moisson, La Ferme

Le cabinet du départ communique directement avec la galerie des fêtes. Il s'agit de la pièce dans laquelle patiente le Président avant de gagner l'hémicycle du Palais Bourbon pour y diriger les débats. Parmi les 577 élu(e)s, seuls 7 député(e)s sont habilité(e)s à présider la séance publique : le Président et les 6 vice-présidents. Plusieurs éléments attirent mon attention : une grande tapisserie, une belle cheminée, du mobilier de style Louis XV, une paire de candélabre en bronze doré, des allégories (l'Eloquence, la Politique) peintes par François-Joseph Heim dans les dessus-de-portes.

 

Hôtel de Lassay, cabinet du départ
Hôtel de Lassay, cabinet du départ
Hôtel de Lassay, cabinet du départ
Hôtel de Lassay, cabinet du départ
Hôtel de Lassay, cabinet du départ

Hôtel de Lassay, cabinet du départ

Ensuite, on entre dans le salon des éléments, également décoré par des dessus-de-porte peints par François-Joseph Heim, représentant les quatre éléments. D'après les plans originaux ce fut la chambre à coucher. Aujourd'hui, ce salon est très fréquenté. Le Président de l'Assemblée nationale y rencontre groupes de visiteurs, journalistes, collègues élus à l'Assemblée ou représentants de Parlements étrangers.

Hôtel de Lassay, salon des éléments
Hôtel de Lassay, salon des éléments
Hôtel de Lassay, salon des éléments

Hôtel de Lassay, salon des éléments

C'est sous le ciel bleu et le regard des angelots de la salle à manger que les invités du Président de l'Assemblée nationale sont conviés à déjeuner ou à dîner. Mais, cet espace est souvent transformé en vestiaire ou librairie éphémère. Il reste des éléments de sa construction d'origine en 1771 : les dessus-de-porte et des chandeliers (girandoles).

Hôtel de Lassay, salle à manger
Hôtel de Lassay, salle à manger
Hôtel de Lassay, salle à manger

Hôtel de Lassay, salle à manger

Au début de la visite, j'avais pu voir l'hôtel de Lassay de l'extérieur. Les fenêtres ouvertes étaient celles du vestibule. C'est ici que le Président de l'Assemblée nationale accueille les personnalités étrangères et en visite officielle, au sommet de quelques marches recouvertes d'un tapis rouge. Je n'ai pas pu photographier l'ensemble. Mais, la présence des drapeaux français et européen rappelle bien que nous sommes dans une pièce de réception officielle.

Hôtel de Lassay, façade côté cour

Hôtel de Lassay, façade côté cour

Hôtel de Lassay, vestibule

Hôtel de Lassay, vestibule

La visite se poursuit dans une série de 4 petits salons. D'abord le salon des stucs, où les invités du président patientent. Il est aussi utilisé pour des entretiens diplomatiques, des conférences de presse ou comme salle à manger. Salon des stucs parce que ses murs en sont ornés. Un bien joli salon avec son imposante cheminée surmontée d'une pendule, son lustre, ses fauteuils en tissu vert et un tableau.

Hôtel de Lassay, salon des stucs
Hôtel de Lassay, salon des stucs
Hôtel de Lassay, salon des stucs
Hôtel de Lassay, salon des stucs

Hôtel de Lassay, salon des stucs

Nicolas de Largillière (1656-1746), Réunion dans un parc (1720-1740)

Nicolas de Largillière (1656-1746), Réunion dans un parc (1720-1740)

Ensuite, le salon des jeux qui doit son nom aux Amours ailés, représentés sur chacun des six dessus-de-porte, pratiquant diverses activités ludiques (saut-de-mouton, jeu de boules...). C'est encore l'oeuvre de François-Joseph Heim.

Aujourd'hui, ce salon est un haut-lieu de la vie politique de notre pays. Tout les mardis à 10h, la Conférence des présidents se tient dans cette pièce : le Président, les 6 vice-président(e)s, les président(e)s des groupes politiques, les président(e)s des 8 commissions permanentes de l'Assemblée nationale et le représentant du Gouvernement chargé des relations avec le Parlement se réunissent et fixent l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.

Hôtel de Lassay, salon des jeux
Hôtel de Lassay, salon des jeux
Hôtel de Lassay, salon des jeux
Hôtel de Lassay, salon des jeux
Hôtel de Lassay, salon des jeux

Hôtel de Lassay, salon des jeux

On continue dans le salon des saisons qui comme dans le salon des jeux doit son nom aux oeuvres de François-Joseph Heim. Ce salon est surtout utilisé à l'occasion de réceptions officielles.

Hôtel de Lassay, salon des saisons
Hôtel de Lassay, salon des saisons
Hôtel de Lassay, salon des saisons
Hôtel de Lassay, salon des saisons

Hôtel de Lassay, salon des saisons

Enfin, on finit dans le salon de musique tout comme les précédents, il doit son nom aux scènes des dessus-de-porte peintes par François-Joseph Heim.  Il forme avec le salon des saisons et le salon des éléments un espace unique. En effet, au-dessus des 2 cheminées à double foyer, les pendules et candélabres masquent le vide et non un miroir. Le lustre est le plus grand qui éclairent les salons de l'hôtel de Lassay. Il mesure 3 mètres de haut et pèse 350 kg.

Hôtel de Lassay, salon de musique.
Hôtel de Lassay, salon de musique.
Hôtel de Lassay, salon de musique.
Hôtel de Lassay, salon de musique.

Hôtel de Lassay, salon de musique.

On termine la visite dans le jardin. Où il est agréable de s'y promener et de s'y poser.

Hôtel de Lassay, jardin
Hôtel de Lassay, jardin
Hôtel de Lassay, jardin

Hôtel de Lassay, jardin

Hôtel de Lassay, façade côté Seine

Hôtel de Lassay, façade côté Seine

On sort quai d'Orsay, ce qui nous permet de repasser devant le Palais Bourbon.

Palais Bourbon, façade côté Seine.

Palais Bourbon, façade côté Seine.

Voici un plan pour vous permettre de mieux situer les pièces de cette belle visite.

Plan de l'Assemblée nationale

 

Palais Bourbon
126 rue de l'Université
75007 Paris
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