"Jardins extraordinaires", grilles du Jardin du Luxembourg
12 juin 2017Les grilles du Jardin du Luxembourg servent régulièrement de support pour des expositions photographiques (paysages, sports, portraits, animaux). En ce moment, vous y trouvez l'exposition "Jardins extraordinaires" organisée par la Réunion des Musées Nationaux. Elle est en lien avec l'exposition "Jardins" qui a lieu au Grand Palais du 15 Mars au 24 Juillet.
D'abord, vous verrez des photos du Jardin du Luxembourg datant de fin XIXème, début XXème siècle. Ensuite, des photos de Jardins Remarquables ("Jardin Remarquable" est un label mis en place en 2004 par le Ministère de la Culture et de la Communication qui identifie à l’échelle nationale les jardins qui présentent un intérêt historique, esthétique ou botanique) prises par le photographe Jean-Baptiste Leroux. Pour finir, un concours permit à trois photographes amateurs d'être exposés.
Voici quelques photos de ces jardins extraordinaires.
Le musée de Salagon, se situe dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il est composé : d'un prieuré d'époque Renaissance, d'une église romane classés monument historique, mais aussi de six hectares de jardins. Les collections du musée mettent en valeur la culture passée et contemporaine de la région.
Si vous passez près de Forcalquier, n'hésitez pas à y faire un arrêt.
Le parc est composé d'une succession de zones à vocations très différentes : arboretum, enclos animaliers, roseraie paysagère, sous-bois et sa flore particulière, allée de senteurs, plaine de jeux, fougeraie, et des serres tropicales de collections tropicales renommées : 600 m2 d’exotisme, plus de 1 500 plantes, orchidées, cactées, broméliacées, plantes carnivores, et surtout, le joyau de ce jardin d’hiver, l’étonnante Victoria Cruziana, splendide nénuphar géant d’Amazonie dont les feuilles peuvent atteindre 3 mètres de diamètre (cf. la photo ci-dessus).
Les jardins de l’abbaye se déploient entre les vestiges des églises romanes et les tombeaux du VIe siècle : massifs de rosiers anciens, plantes méditerranéennes, oliviers et pins centenaires…. Au pied du palais, un parterre de style toscan du XVIe, orné de bassins, vases et sculptures longe une pergola couverte de glycines et de roses. Sur les hauteurs du mont Andaon, ces jardins en balcon offrent une vue panoramique sur le Palais des Papes d’Avignon.
Les jardins du Château de la Roche-Courbon sont des jardins sur pilotis.
Le château date du XVIIe siècle. Des jardins à la française sont crées vers 1750. Le château est abandonné jusqu'à ce qu'un natif de la région l'achète en 1920. Avec l'aide d'un paysagiste, le jardin retrouve toute sa beauté. Les marais qui permettaient la défense du château deviennent insidieusement les ennemis des jardins : ils provoquent l'affaissement des balustrades, échauguettes, allées et arbustes à raison de 8 cm par an. Les splendides jardins sont menacés. En 1975, le père de l'actuelle propriétaire décida de reconstruire les jardins sur pilotis. Ce travail a été mené à bien de 1976 à 2000. Avec 2500 pieux enfoncés jusqu'au bon sol entre 8 et 13 m de profondeur, le promeneur ne peut imaginer qu'il marche sur des jardins suspendus !
Si vous allez vers Rochefort ou Saintes, arrêtez-vous dans ce château habité et ouvert toute l'année.
Le domaine de Villarceaux est un territoire de 800 hectares comprenant diverses structures : un site historique avec deux châteaux, un golf, une structure d'accueil et d'hébergement dans l'ancienne bergerie rénovée, une ferme avec ses terres cultivables et une partie boisée.
Le parc se compose d'un jardin à la française et d'un jardin à l'anglaise, d'un vertugadin bordé de 14 statues provenant d'Italie, d'un grand étang, d'un parterre d'eau du XVIe siècle (cf. photo ci-dessus), d'un jardins en broderie, d'une terrasse médiévale, d'un jardin de plantes médicinales. L’un des rares exemples de « jardin sur l’eau » préservés en France. Le parterre a été rétabli par l’Agence des espaces verts de la Région Île-de-France. Les dessins de buis évoquent les parterres de broderies Renaissance.
On doit les jardins du palais de la Berbie à la volonté du premier archevêque d’Albi, Hyacinthe Serroni, qui aménagea fin du XVIIe siècle un lieu d'agrément dans l'ancienne basse-cour de la Berbie. Le Palais ayant perdu sa fonction défensive, il transforma le chemin de ronde en promenoir. Les buis, finement taillés, composent le jardin à la française et dessinent des broderies agrémentées de plantations colorées.
Le parc et les jardins à l'italienne du château de Valmer se déploient dans un site remarquable, sur le flanc d’un coteau dominant la vallée de la Brenne, affluent de la Loire.